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« La France n’a pas colonisé l’Algérie. Elle l’a fondée »

 

Par Xavier Scott 

« On l’oublie souvent mais l’identité algérienne n’existait pas avant 1830. » Cette utile et intéressante mise au point a été publiée dans Boulevard Voltaire [18.02].

 

images.jpgCes mots ne viennent pas d’un nostalgique de l’Algérie  française  mais de Ferhat Abbas, ex-leader FLN et président de la  République algérienne du temps du GPRA.

On l’oublie souvent mais l’identité algérienne n’existait pas avant 1830. Jusqu’au VIIIe siècle, les populations qui y vivaient étaient d’origine phénicienne, berbère, romaine et de religion majoritairement chrétienne. Ce sont les Arabes, peuple nomade venant du Moyen-Orient, qui ont envahi toute l’Afrique du Nord et converti de force toutes ces populations. Ainsi, et après quelques siècles de domination arabo-islamique, il ne restait plus rien de l’ère punico-romaine.

Plus tard, au XVIe siècle, en profitant du chaos répandu par les Espagnols, mais aussi en soufflant habilement sur les nombreuses divisions existant entre les différentes tribus de la région, les Ottomans en prirent le contrôle avec Alger pour capitale.

C’est alors que se développa, pendant près de 300 ans, la piraterie barbaresque, arraisonnant tous les navires de commerce en Méditerranée, permettant, outre le butin, un trafic d’esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants. 

Ainsi, dans l’Alger des corsaires du XVIe siècle, il y avait plus de 30.000 esclaves enchaînés. 

Plusieurs tentatives de destruction de ces bases furent alors entreprises. D´abord par Charles Quint, à l’action duquel succédèrent les bombardements anglais, puis ceux des Néerlandais et même ceux de la jeune nation américaine également victime de ces perfidies…

Toutefois, seul le débarquement des troupes françaises en 1830 mit fin définitivement à trois siècles d’atrocités. 

Par la suite, et à l’inverse des autres puissances  colonisatrices, comme les  Américains avec les Indiens ou les Britanniques avec les Aborigènes ou encore les Turcs avec les Arméniens, la France ne massacra pas les peuples qu’elle venait de conquérir. Au contraire, la France soigna, grâce à ses médecins, toute la population, amenant cette dernière de moins d’un million en 1830 à dix millions en 1962. De plus, la France draina, assécha, fertilisa des sols à l’abandon depuis des siècles, transformant une agriculture moyenâgeuse en une agriculture riche, prospère et exportatrice.

La France respecta aussi la langue arabe, l’imposant même au détriment du berbère, et respecta la religion musulmane.

Bien entendu, la France ne faisait pas dans la philanthropie, mais cela n’enlève rien au fait qu’elle a réussi à désarmer les différentes tribus et mis en place une infrastructure durable (encore utilisée aujourd’hui), qui a été  capitale  pour  l’État  naissant de l’Algérie. Par ailleurs, le nom même du pays a été donné par la France en 1839 : jusqu´alors, il était officiellement appelée « le pays de Barbarie ».

In fine, renier l’œuvre de la France, c’est logiquement renier l’Algérie en tant qu´État unifié et souverain.   

Commentaires

  • je suis entièrement d'accord avec cette analyse. Et je déplore que nos élites oublient ou ignorent l'histoire.

  • Que l'Algérie ait existé en tant que nation aux contours actuels , suite à la colonisation , on peut acquiescer.
    Mais dire que Charles X a envahi Alger pour contrecarrer la piraterie, c'est nous faire prendre des vessies pour des lanternes. C'est méconnaître l'histoire. Tous les historiens sérieux pointent du doigt , une diversion de charles X qui souffrait d'une très forte contestation politique . En outre, Alger regorgeait de richesses. D'ailleurs le coup de l'éventail du Dey , excédé sur le consul , personnage douteux, français, fait suite au doléances de celui ci des dettes jamais remboursées par la France du blé Algérien. Ensuite la mise à sac , d'Alger qui devait rester sans lendemain a sérieusement renfloué les caisses de l'état français ( voir le livre de Pierre Péan : Main Basse sur Alger. Quant à l'oeuvre civilisatrice de la France écoutons quelques chantres de la colonisation au contact de la réalité terrain. Général Hanoteau in Ageron "Histoire de l'Algérie contemporaine": Ce que rêvent nos colons, c'est une féodalité bourgeoise dans laquelle ils auraient le rôle de seigneurs et les indigènes celui de Serfs.Tocqueville 1847 "Nous avons réduit les oeuvres charitables, laissé tomber les écoles, dispersé les séminaires. Autour de nous les lumières se sont éteintes. Le recrutement des hommes de religion et des hommes de loi , a cessé. C'est à dire que nous avons rendu la société musulmane, plus misérable, plus désordonnée , plus ignorante et plus barbare , qu'elle ne l'était avant de nous connaitre."
    "de Notre manière de traiter les indigènes, dépend notre domination en Afrique." "Il faut Songer à leur droits et leur besoin(s)"".

    Ismael Urbain : Le vrai paysan de l'Algérie, c'est l'indigène".

    Jules Ferry rapport de la Commission d'enquête des XVIII Sénateurs : Il est difficile de faire entendre au colon européen qu'il existe d'autres droits que les siens en pays arabe et que l'indigène n'est pas taillable et corvéables à merci".
    Il ne faudrait à aucun degré livrer à l'élément européen les intérêts du peuple indigène".

    Jules Ferry : "La commune de plein exercice c'est l'exploitation de l'indigène à ciel ouvert." L'expression locale disait que les communes vivaient en mangeant de l'indigène.
    Les communes d'Algérie: "Si l'instruction se généralisait, le cri unanime des arabes serait l'Algérie aux arabes".
    Ainsi en 2017 , on considère , que je ne sais au nom de quel principe bidon, un peuple a le droit de coloniser un autre peuple. Avant c'était le devoir impérieux des races supérieures de coloniser les races inférieures " aujourd’hui"hui cela ne passe plus on a remplacé le devoir de civilisation par le devoir d'y apporter la démocratie ; on voit le résultat en Irak , en Libye et en Syrie !!

  • Bonjour monsieur
    je suis ravi qu'enfin quelqu'un parle de l'Algérie avant l'arrivée des français Je suis né à Alger un mois avant l'indépendance et je suis trés attaché à ce pays que je ne connais pas, mais qui pourtant est le mien, Connaitre l'histoire de la Régence d'Alger de sa fondation en 1515 jusqu'au débarquement de 1830 est absolument indispensable pour comprendre tout ce qui se passe aprés! Les pieds noirs eux mêmes ( dont je fais partie avec toute ma famille ) ont tendance à penser que l'histoire de l'Algérie commence avec leur histoire; c'est faux Il est important aujourdhui de revenir sur la raison qui a motivé Charles X à prendre Alger qui était toute simple: faire chuter le régime tyrannique du Dey d'Alger qui faisait peser depuis trois siècles un joug humiliant sur les nations chrétiennes. Merci et recevez tous mes encouragements pour ce travail de mémoire.

  • Ah tiens, je retrouve ce mot excellent d'Alphonse Daudet (dans "Tartarin" ; page 542 de l'édition de "La Pléiade") ; mot dont il m'étonnerait qu'il ne soit pas expurgé dans quelques années...
    "Un peuple sauvage et pourri que nous civilisons en lui donnant nos vices"...

    Qu'est-on allé faire dans cette galère !!!!

  • Tous les pays du monde ont été colonisés! Il faudrait relire le merveilleux Madiran ! Une nation blessée au cœur ! Relire les propos emplis de sagesse de Pie XII !
    La France elle même a été colonisée par les Romains car nous étions gaulois .Rome nous a apporté le latin qui est devenu le français..
    Puis le christianisme nous a colonisé sinon nous croirions aux vaudous aux pierres soleil pluie etc !
    L Allemagne a été colonisée aussi d'ailleurs sa langue avec ses déclinaisons s'inspire du latin !
    Le colonialisme est une œuvre tout à fait NORMAL .Les peuples de l'Inde possédent grâce aux anglais la première langue du monde !

  • Tout pays à son histoire l'Algérie comme la france mais chacun l'interprète à sa manière selon ses convictions l'Algérie existait avant son annexion elle avait tous les schémas organisationnels d'un État
    Maintenant la france ne l'a pas fondée mais a administree Algerie comme tout département français

  • Il suffit d'ouvrir n'importe quel livre d'histoire pour lire que la Régence d'Alger a vécu dans une anarchie perpétuelle jusqu"à l'arrivée des français. Ferhat Abbasl'a bien dit: "Si j’avais découvert la nation algérienne, je serais nationaliste et je n’en rougirais pas comme d’un crime. Mais je ne mourrai pas pour la patrie algérienne parce que cette patrie n’existe pas. J’ai interrogé l’histoire, j’ai interrogé les vivants et les morts, j’ai visité les cimetières, personne ne m’en a parlé. Sans doute, ai-je trouvé l’Empire arabe, l’Empire musulman qui honorent l’islam et notre race, mais les Empires se sont éteints. On ne bâtit pas sur du vent. Nous avons donc écarté une fois pour toutes les nuées et les chimères pour lier définitivement notre avenir à celui de l’œuvre française dans ce pays."

  • Réponse au texte de monsieur Ryan
    Votre commentaire est intéressant car il est constitué de clichés, je répondrai aux premiers, car ils sont fondamentaux. Depuis leur arrivée en Afrique du nord, les arabes ont très vite pratiqué la piraterie, commerce facile et juteux qui s'est développé considérablement en 1519 avec son annexion à l'empire ottoman par Kheir-ed-din Barberousse. Le sultan ottoman Selim Ier le nomme beyglierbey (gouverneur général) et lui envoie une puissante armée de plusieurs milliers de janissaires. Les navires de la ''Régence d'Alger'' armés par les corsaires de Barberousse, aidés par les puissants janissaires turcs (Odjeac) vont "allègrement" piller les navires chrétiens sans défenses. Pendant plus de trois siècles, la Régence d’Alger va devenir le fléau de la chrétienté, attaquant sans pitié les navires marchands chrétiens s’enrichissant de leurs dépouilles. Elle vit ruisseler sur ses marchés l’or du Mexique, l’argent du Pérou, les diamants des Indes, les soies et les brocards du levant : les marchandises du monde entier ! Chaque jour des galères pavoisées rentraient dans le port trainant des navires lourdement chargés de vivres, de richesses et surtout d’hommes, de femmes, d’enfants et de vieillards qui alimentaient cet immense marché aux esclaves : le Batistan ! C’est ainsi que s’emplissait le trésor de l’état et que tous, depuis le plus audacieux des corsaires jusqu’au plus modeste paysan, s’enrichissait sans peine de façon crapuleuse. Les coteaux voisins se couvraient de villas et de jardins décorés des marbres ravis aux palais et aux églises d’Italie et de Sicile. La ville elle-même où l’or si facilement gagné se dépensait plus vite encore, offrait aux aventuriers l’attrait d’une fête perpétuelle et l’appât des plaisirs faciles…
    Mais lorsque François Ier signe une alliance avec l'empire ottoman pour se protéger de l'ambition de Charles Quint, des accords sont conclus entre la Régence et la France. Ils seront violés régulièrement par les corsaires barbaresques jusqu'à Napoléon qui menaça en 1802 le dey Mustapha de débarquer 80 000 hommes et de détruire la Régence s'il ne restituait pas les navires battant pavillon français !
    Quant au consul Pierre Deval, ses détracteurs l'ont toujours présenté comme un personnage ambigu. Son père était drogman du levant à Constantinople, il fut donc élevé dans un milieu oriental dont il garda les manières. Un turc aux manières orientales ne choquait personne, alors qu’un français oui ! Lorsqu' il vient rendre visite au Dey Hussein le 30 avril 1827 pour lui présenter ses hommages à l'issue du jeûne du Ramadan, il en profite pour lui demander la restitution de plusieurs navires couverts du pavillon blanc et de la protection de la France, injustement capturés ! De très méchante humeur à cause de l'aide que portait l'Europe à la Grèce révoltée contre la Turquie, Hussein reproche à Deval de favoriser les intrigues des juifs Bacri et Busnach au sujet de la dette contractée par le directoire à son prédécesseur le Dey Hassan. Le dialogue devint très vite animé et à la suite d'une réponse un peu vive du consul, le Dey le poussa avec l'extrémité de son chasse mouche et le menaça de prison ! Il est vrai que ce coup de chasse mouche fit à Paris un effet papillon, et que le Roi de France Charles X avait du mal à assoir son autorité face au parti des ultras qui voulait la guerre et à l'opposition libérale qui la redoutait.
    Pour affirmer sa souveraineté il prend une demi-mesure en ordonnant le blocus de la Régence. Le Dey reste sur ses positions et ne veut ni restituer les navires, ni présenter d'excuses, il se contente de rappeler la créance Bacri- Busnach.
    Alors, cette créance qu'en est-il ? En bref voici les faits : au début des années 1790, la France voit presque toute l’Europe se dresser contre elle. Les anglais en particulier intriguent auprès du Dey Hassan pour empêcher la livraison d’énormes fournitures de grain, de viande salée de cuir et d'autres denrées alimentaires destinées à l'alimentation du midi et surtout à la subsistance des armées napoléoniennes. Le Dey résista aux instances des anglais et se montra fort chevaleresque en prêtant au Directoire une somme d’un million sans demander d'intérêt. Mais plutôt que de traiter l'affaire lui-même il passa par l'intermédiaire des deux fameux négociants qui géraient la fortune du Dey et avaient la main mise sur toutes les transactions de la régence : Bacri et Busnach.
    C'est alors qu'ils imposèrent leurs conditions au Directoire : les mesures de blé étaient revendues à prix d'or, sans que le Dey n’en sache rien ! En 1797 Bacri fait monter la dette à 7 943 000 francs ! Le Directoire autorise le versement d'un acompte de 4 500 000 francs, mais le Dey ignore tout des sommes versées à son mandataire......En 1819 Bacri réclame un arriéré de 24 millions, le gouvernement de la Restauration reconnait la dette et décide que la somme de 7 millions sera payée par le trésor public.
    Duval reçut alors la délicate mission d'expliquer au Dey que la somme due avait été réglée au seul créancier officiel : Bacri. Dans cette affaire tout le monde fut dupé par ce Jacob Bacri, et le Dey en particulier qui ne verra jamais son argent !
    Le 30 juillet 1829, le navire "la Provence", mouille en rade d'Alger sous pavillon parlementaire. Le commandant De la Bretonnière propose alors au Dey une réconciliation sous condition, mais le Dey sait que s'il présente des excuses une révolution suit et sa tête tombe inévitablement, il pense aussi que l'Angleterre le protègera. En quittant le port d'Alger le vaisseau parlementaire est bombardé lamentablement par les canons des batteries du port qui le touche onze fois. Le commandant, fier de son pavillon parlementaire, ne riposte pas ! Le gouvernement ne peut tolérer l'insulte faite au drapeau français. On prie le Sultan de Constantinople à contraindre le Dey à des réparations qui échouent. On propose au pacha d'Egypte, Méhémet Ali 28 millions, et 4 vaisseaux de ligne pour faire tomber le Dey, également de rendre la Régence à la Grande Porte : mais la Turquie ne voulait plus s'embarrasser d'un vassal ingérable !
    Charles X n'avait aucune velléité de conquête, mais il n’avait plus le choix : il ordonna l'expédition d'Alger pour laver un affront fondamental, et que l’humanité n’ait plus à gémir de la tyrannie des barbaresques, ni le commerce à souffrir de ses déprédations.
    Quant au livre de Pierre Péan, il est basé sur une rumeur qui courait dès septembre 1830 dans les rangs de l’opposition : l'armée française a pillé le trésor personnel du Dey ainsi que le trésor de la casbah ! Quand on est contre tout ce que fait le gouvernement, que les protagonistes de la prise d’Alger ne sont plus là pour répondre, et que l’action s’est déroulée de l’autre côté de la Méditerranée, il est facile d’affirmer de tels mensonges !
    Que s’est-il passé vraiment ? D’abord, dès la reddition du Dey, des pillards juifs et maures se sont introduits dans la Casbah pour dérober des objets sans grande valeur abandonnés de part et d’autre par la famille du Dey. Ses réclamations et celles de son gendre porteront uniquement sur quelques sommes d’argent : c’est ça, le pillage de la Casbah !
    Mais la rumeur sera prise très au sérieux par le gouvernement de Louis Philippe, et le Moniteur du 21 octobre 1830 publie le résultat des enquêtes sur le trésor de la Casbah : « La prise d’Alger et de son trésor a été pendant longtemps le sujet des rapports les plus propres à flétrir la réputation d’hommes honorables employés à l’armée d’Afrique…une commission d’enquête a été nommée …tous les fruits de soustraction et d’infidélité...sont autant de fables dénuées de fondement... ».
    Le général en chef Clauzel, successeur de Bourmont, signe le 22 octobre un ordre du jour afin d’apaiser la grogne des 30 000 soldats de l’armée d’Afrique : « …La déclaration expresse de la commission est que rien n’a été détourné du trésor de la casbah et qu’il a bien été, après inventaire, envoyé à Paris pour intégrer les caisses de l’état ».
    Ce fameux trésor, butin de l’infamie barbaresque, a constitué le butin de guerre qui servira à rembourser les frais d’expédition. Il n’y a pas eu de pillage.

  • Votre commentaire est vraiment intéréssant, réellement historique. Pourriez-vous le compléter en indiquant vos sources ? Ce serait utile, il me semble. Encore bravo !

  • Bonjour monsieur Benoît
    je suis ravi que ce petit commentaire vous ai plus

    Voici les sources:
    Henri Delmas de Grammont" Histoire d'Alger sous la domination turque " ( 1887 éditions Bouchène )
    Daniel Panzac " Les corsaires barbaresques, la fin d'une épopée" (1999)
    Alfred Nettement " Histoire de la conquête d'Alger" ( 1867 )
    Léon Godard " Soirée algériennes, corsaires esclaves et martyres de Barbarie " ( 1857 )
    Georges Fleury " Comment l'Algérie devint française: 1830-1848" ( Perrin 2004 )
    Aristide Michel Perrot " La conquête d'Alger ou relation de la campagne d'Afrique" ( 1830 )
    Augustin Bernard " Histoire des colonies françaises, tome II" ( 1930 )
    Pierre Serval " La ténébreuse histoire de la prise d'Alger " ( La table ronde 1943 )
    ce livre existe également avec le même texte mais sous le nom de " Alger fut à lui " édité par Calmann-Levy en 1965.
    Merci de votre attention

  • Lire Tocqueville sur l'Algérie est facile - pdf gratuit au Québec - et après lecture on n'a plus tout à fait le même regard sur cette question.

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